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S'adapter dans un monde contraint : la « gouvernance » associative des aîné.e.s en Pays de la Loire

Un an après la publication d'une première enquête sur le bénévolat des aînés en Pays de la Loire, découvrez cette nouvelle étude portant sur la gouvernance associative des aînés en Pays de la Loire.

S'adapter dans un monde contraint : la « gouvernance » associative des aîné.e.s en Pays de la Loire

 

Après la publication, en septembre 2021, d'une première étude sur le bénévolat des aîné.e.s dans les Pays de la Loire, nous avons le plaisir de vous présenter une nouvelle étude sur le sujet intitulée "S'adapter dans un monde contraint : la « gouvernance » associative des aîné.e.s en Pays de la Loire".

 

Réalisée par Vincent Guérin, chercheur associé au Gérontopôle des Pays de la Loire et financée par le groupe de protection sociale Malakoff Humanis, cette étude vise à mieux comprendre ce qui peut nuire à l’engagement des dirigeants associatifs retraités. En prenant appui sur le concept de gouvernance, elle montre comment les dirigeants tentent de s’adapter à l’imprégnation grandissante d’une rationalité instrumentale basée sur l’efficacité, voir comment ils essaient de reprendre l’initiative.

 

 

 

RÉSUMÉ

« ‘Un vrai sujet d’inquiétude’ » titrait le journal La Croix du 1er juin 2022. « […] les associations peinent à renouveler leurs dirigeants ». De nombreuses associations sont en effet « sous tension ». Elles ont du mal à renouveler leurs dirigeants bénévoles vieillissants : administrateurs, membres du bureau mais aussi les  présidents/présidentes, dont les 55 ans et plus représentent respectivement 54 % et 63 % des effectifs. Des personnes qui donnent de leur temps sans contrepartie financière, un engagement citoyen qui se cristallise autour d’un projet commun.

 

Dans une étude récente qui portait sur les relais amicaux (Malakoff Humanis des Pays de la Loire), nous avions observé que le bénévolat, après l’activité professionnelle, étayait socio-identitairement, en procurant plaisir et utilité, mais aussi existentiellement les aînés en les protégeant de l’angoisse de la mort.

 

Dès lors, comment expliquer cette désaffection ? Quelles sont les raisons qui pourraient expliquer cette réticence à l’engagement politique qui différencie le bénévolat d’activité, sans responsabilité, du bénévolat de « gouvernance » ? Question cruciale si l’on prend la mesure de l’enjeu solidaire, économique et démocratique que représente le tissu associatif en marge de l’intervention de l’État, du marché et de la représentation politique.

 

Pour répondre à ces questions, l'enquête s'est appuyée sur la parole vive de 37 personnes de la région des Pays de la Loire : des dirigeants bénévoles retraités, président.e.s. et vice-président.e.s., des membres de conseils d’administration, mais aussi des dirigeants salariés (directeurs), des consultants, des formateurs, un membre du Conseil départemental et de la préfecture ainsi que des chercheurs. 

 

 

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Étude "S'adapter dans un monde contraint : la « gouvernance » associative des aîné.e.s en Pays de la Loire"

 

>> Télécharger l'étude complète